Harsiésis
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Harsiésis


 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
kikou les ptit Loup ;D JE ferme le forum... Explication a venir Merci et bisoussss
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez | 
 

 Ad Astra per aspera

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Je suis l'explorateur[rice]
Adrian Ford

Adrian Ford


♣. Nombre d'explorations : 13
♣. A passé la Porte le : 08/10/2011

♣. © Avatar : ...
♣. Célébrité : Sylvester Stallone


Ad Astra per aspera Empty
MessageSujet: Ad Astra per aspera   Ad Astra per aspera Icon_minitimeMer 21 Déc - 11:10

Je sortais d’une réunion de l’Etat-major. On venait de nous soumettre la version corrigée de notre calendrier de retrait de troupes d’Irak. Cela devait se terminer en décembre pour permettre aux troupes engagées de « passer les fêtes avec leurs familles ». Je n’étais pas contre que nos soldats passent les fêtes avec leurs familles, mais totalement opposé à ce que nous laissions l’Irak à la main du premier chef de clan puissant venu. C’est sûr, nous avions tous sécurisé, prévu des infrastructures pour prendre le relai, mais c’était surtout pour la télévision. L’Irak restait un pays profondément corrompu… Rien que pour partir il faudrait demander à un chef tribal de protéger nos convois, moyennant finances.
Cependant, il n’y avait pas d’autres solutions. Et au moins, cela préparait le monde aux retraits des soldats en Afghanistan. Nous avions donc acceptés toutes les modifications proposées par le gouvernement.
Alors que tout le monde sortait de salle d’Etat-major, mon aide camps, un colonel quelconque, on m’en assignait en effet malheureusement un différent chaque semaine, me rappela que j’avais rendez-vous avez Mme Carter, de Star Gate Command. Je n’avais jamais eu affaire à elle en réalité. Je l’avais déjà eu au téléphone et je lui avais envoyé des fax… Mais jamais je ne l’avais rencontré. Nous traitions surtout avec O’Neill. C’était un des seuls que je supportais et il était moins responsable de tout ça que Carter. Nous aurions été plus tranquilles sans elle, persuadés d’être seuls dans l’univers, occupés à nos petites affaires terrestres. Désormais, les budgets de la défense étaient rognés aux profites de ceux de Stargate, et pareil pour le personnel militaire. Le meilleur nous était enlevé… Même les scientifiques ne se préoccupaient plus d’armes de destruction massive et de communication mais de technologies extra-terrestres ! C’est sûr nous faisions des « traités » avec les peuples que nous rencontrions, mais c’était surtout à sens unique et, nous avions suffisamment de problèmes avec nos co-humains, qu’il était inutile d’aller en chercher avec tous les peuples de la galaxie.
Cependant, nous devions bien faire avec. Nous devions bien faire avec tout. Avec le retrait des troupes, avec l’univers… C’était d’ailleurs probablement lié. Sûrement que O’Neill, ou je ne sais quel autre sénéchal de Stargate, dans sa grande sagesse avait réclamé plus d’hommes, plus de matériels ou plus d’argent…
Le peuple si on lui donnait le choix, voterait pour envoyer l’intégralité de notre arsenal dans la porte des étoiles avant de la fermer, afin de se reconcentrer sur nos problèmes avec les terroristes. D’ailleurs alors que nos moyens de les combattre s’amenuisaient, ils ne se calmaient pas du tout. Peut être faudrait il les mettre au courant pour qu’ils arrêtent de nous harceler pour imaginer des attentats contre des extra-terrestres. Ils devaient bien avoir un WTC bien à eux non ?
Je me rappelai soudain que si je ne voulais ne pas être en retard, il fallait que je m’extirpe de mes pensées. Je demandai donc à mon aide de camps où j’avais rendez-vous. Il me répondit aimablement que ce n’était pas très loin et que c’était dans la salle de conférence numéro11.
Nous y arrivâmes avec quelques minutes d’avance. La salle était de taille moyenne, avec en son centre une table sur la laquelle était posés une cafetière, des tasses, du jus d’orange et des verres. Je me servis une tasse de café noir, tout en regardant sur mon ordinateur portable de quels sujets nous devions traiter.
Revenir en haut Aller en bas
Je suis l'explorateur[rice]
Samantha Carter

A AtlantisCommandante ♦ Admin Tempo
Samantha Carter


Féminin
♣. Age : 37
♣. Nombre d'explorations : 18
♣. A passé la Porte le : 19/12/2011

♣. © Avatar : Me
♣. Célébrité : Amanda Tapping


Ad Astra per aspera Empty
MessageSujet: Re: Ad Astra per aspera   Ad Astra per aspera Icon_minitimeMer 21 Déc - 23:50

    La blondinette se trouvait sur la cité et elle devait encore gérer les réparations de cette immense cité. Heureusement qu’elle peut compter sur les meilleurs pour réparer cette cité ancestrale. Se trouvant dans mon bureau, elle surveille tout ce qui s’en approche mais elle devait aussi s’occuper de tout ce qui est paperasse. Merci Jack pour tout ça… Mais elle ne va pas me plaindre… Elle n’est pas du genre à se plaindre. Gardant la tête baissée sur cette immense pile, elle constate avec regret qu’elle a du boulot en perspective. Soupirante, elle reste assise derrière son bureau. Sur celui-ci, on pouvait voir des photos : SG-1 avec jack, SG-1 avec Jonas, SG-1 avec Cameron et enfin une photo de son mariage. Pensant à son mariage, elle montre un sourire. Vraiment heureuse, elle pose son stylo et elle regarde sa bague de mariage. La retirant de sa main, elle l’a garde en main et elle sourit d’une manière attendrie. Oui, elle aime cet homme et elle aime sa vie de civile. La preuve, elle a refusée de revenir dans l’armée pour éviter de dire adieu à son mariage avec cet homme extraordinaire. Et dire qu’il lui a fallu plusieurs années pour lui dire ce qu’il ressentait… D’un côté, elle sait que c’est pour pouvoir se marier qu’elle a abandonné l’armée. Mais ce qui est drôle, c’est que c’est elle qui a pris sa retraite de l’armée alors qu’il est plus âgé qu’elle. Cherchez l’erreur. Mais pour Sam, ce fut le plus beau jour de sa vie et elle ne regrette pas de lui avoir dit oui. De tout son cœur, elle aime cet homme et cela ne changera pas malgré la distance. D’ailleurs, elle se demande s’il n’a pas prévu de venir la rejoindre sur la cité lorsqu’il prendra sa retraite. Ce ne serait pas étonnant. Lui aussi a le droit au bonheur et il l’a connait mieux que personne d’ailleurs. Mais en pensant à lui, elle ne s’attend pas à ce qu’il vienne la déranger alors qu’elle est en plein travail. Depuis ses pensées, elle entend une voix et elle montre un sourire. Replaçant sa bague à son doigt, elle pose ses yeux océans sur l’arrivant. Il s’agit d’un technicien de la porte qui lui annonce que son mari désire lui parler. Souriante, elle se lève et elle demande à ce que la vidéoconférence soit transférer vers le bureau. Si on regarde derrière elle, on peut voir un écran avec le symbole d’Atlantis qui tourne sur lui-même. Cela fait quand même plus de six mois que la cité est rentrée sur Terre et elle a pu travailler dessus pendant plus d’un mois. De plus le docteur Keller avait exigé de lui implanté le gène ATA en génothérapie. Bien qu’elle l’ait déjà tenté il y a deux ans et que celle-ci avait échouée, cette fois-ci fut la bonne et la commandante de la cité peut désormais se servir de tous les appareils Lantiens. Pour une scientifique comme elle, ce n’est que du bonheur. Remerciant le technicien, elle ferme la porte derrière lui et elle se met à proximité de l’écran en attendant que son mari daigne montrer son joli minois. Chose qui arrive rapidement sous le sourire de Sam qui est heureuse de le voir…

    « - Jack ! Cela fait plaisir de te voir ! »
    « - Sam ! »
    « - Alors, quelle est la raison de ta demande ? »
    « - Parce qu’il me faut une demande pour discuter avec ma femme ? »
    « - Jack ! Nous savons tous les deux que tu ne m’appelle pas ici par hasard ! »
    « - Je ne peux rien te cacher. Bon, puisque tu insiste. J’ai une demande à te faire. »
    « - Ah ? Laquelle ? »
    « - Tu te souviens d’Adrian Ford ? »
    « - Cela me rappelle vaguement quelque chose pourquoi ? »
    « - Parce que tu as rendez-vous avec lui dans vingt minutes. J’ai pris rendez-vous pour toi ! »
    « - Quoi ? Mais tu es malade. Je vais lui dire quoi ? »
    « - Je t’explique. Cet homme est l’actuel chef de l’état-major et il est l’un des premiers à s’imaginer que le programme « Stargate » ne sont que des tissus de mensonges. En plus, il croit que c’est toi qui es responsable de ce projet… »
    « - Bah voyons… Et pourquoi il s’imagine tout ça… »
    « - Voyons Sam, nous savons tous deux que tu es la pionnière de l’avancée technologique de la Terre. Tu as fabriqué le DHD du SGC, tu as dessiné et conçue nos vaisseaux qui arborent les galaxies pour veiller à la sécurité Terrienne. Rien de tout ça n’aurait existé si tu n’avais pas été là… »
    « - Merci de me le rappeler, Jack… »
    « - Sam, personne ne peut oublier ce que tu as fait pour la Nation et je continue à croire que ta démission de l’armée était une mauvaise idée. »
    « - Pour toi, cela parait être une mauvaise idée mais ce n’est pas ce que je pense… Je devais démissionner. Je n’ai plus l’âge de partir à la chasse ou de partir en vol durant des heures. Tout cela appartient au passé… »
    « - Tu n’as pas à te justifier, Sam ! L’état-major et moi-même avons accepté ta démission parce qu’elle est justifiée. »
    « - Mais en attendant, je dois faire quoi avec ce chef d’état-major ? »
    « - Lui montrer que le programme « Stargate » ne sont pas des foutaises. Je suis sûr que tu t’en sortiras… »
    « - Pourquoi moi ? Jack, je ne suis plus militaire et ce programme ne dépend plus de mon ressort… »
    « - Parce que tu es la personne clé de ce programme et parce que tu es la seule en qui ma confiance est aveugle. »
    « - Bon, ça va. Je vais m’occuper de ton supérieur mais quelles sont mes limites ? »
    « - J’en est parlé avec la Homeworld Security et il t’accorde les pleins droits sur les révélations du projet « Portes des Etoiles ». »
    « - D’accord. Où dois-je me rendre ? »
    « - A Washington, plus exactement au Pentagone, salle de conférence onze. »
    « - Entendu, je vais m’y rendre en m’y téléportant. Je te contacte à mon retour afin de te briefer sur la situation. »
    « - Oh Sam ! Je t’aime ! »
    « - Je t’aime Jack ! »


    L’écran s’éteint et la chef civile de la cité ferme temporairement les yeux afin de chercher une solution pour essayer de convaincre cet homme de l’existence du projet. Mais la réponse est comment ? Ses souvenirs sur cet homme se résument à très peu de choses. Coup de téléphone et fax mais uniquement ses deux points. Bien entendu, lui a du entendre parler d’elle en surdose. La célébrité, ce n’est pas pour elle alors elle préfère s’effacer plutôt que d’accepter la gloire que lui offrait l’U.S Air Force. Elle ne regrette aucunement sa décision. Mettant sa veste réglementaire sur le dos, elle ouvre la porte de son bureau et elle se dirige vers la salle de contrôle. Elle demande à contacter le Dédale qui doit encore se trouver en orbite autour de la terre. Après une brève discussion avec le colonel Caldwell, elle demande à ce qu’il se mette à sa disposition et qu’elle lui expliqua à bord. Sans plus attendre, elle se fait téléporter à bord du Dédale où le colonel l’accueille avec grand plaisir. Elle passe donc ses vingt dernières minutes à tout expliquer au colonel ce qu’elle a l’intention de faire. Après cet entretien, elle reçoit le soutien de son ancien collègue militaire. C’est un soulagement pour Sam qui regarde sa montre. Dans une minute, l’entretien démarre. Mais elle va commencer par surprendre cet homme qui pense que le programme ne sert qu’à foutre de l’argent en l’air. Et bien, c’est ce qu’on va voir… Se tournant vers le Colonel Caldwell, elle hoche la tête

    « - Restons en contact. Je vous préviendrais lorsque cela sera nécessaire… Merci Colonel ! »

    La blonde se met près de la vitre de la passerelle afin que la télèportation puisse se faire. L’ex colonel disparaît dans une lumière relativement claire du Dédale afin d’apparaître dans la fameuse salle de conférence onze comme le lui avait dit son cher mari. Lui aussi est chiant à prévenir à la dernière minutes mais elle avait l’habitude maintenant. Après tout, elle le connait mieux que quiconque. En l’espace de cinq secondes, elle passe du Dédale à la fameuse salle. C’est ainsi qu’une lumière aveuglante se manifeste dans la salle de conférence onze et la dirigeante de la cité reste silencieuse quelques secondes avant de poser les yeux sur l’homme en question. Montrant un petit sourire, elle s’approche de lui en tendant sa main vers lui.

    « - Bonjour Monsieur ! Je suis Samantha Carter O'Neill, ancien colonel de l’U.S Air Force ! »

    La blonde le regarde simplement et elle avait insisté sur son nom d'épouse. Elle n'a pas honte de ça et elle en est même très fière... Après quoi, elle attrape une tasse de café et elle se la remplit à la moitié. Elle se donne la moitié de cette tasse pour le faire changer d’avis. De toute façon, elle a le soutien du reste de l’état-major ainsi que du Pentagone et de la Homeworld Security. Elle ne doit donc pas se louper cette fois-ci.

Revenir en haut Aller en bas
http://stargate-rpg.max2forum.com/
Je suis l'explorateur[rice]
Adrian Ford

Adrian Ford


♣. Nombre d'explorations : 13
♣. A passé la Porte le : 08/10/2011

♣. © Avatar : ...
♣. Célébrité : Sylvester Stallone


Ad Astra per aspera Empty
MessageSujet: Re: Ad Astra per aspera   Ad Astra per aspera Icon_minitimeMer 18 Jan - 19:33

Cela faisait six minutes que j’attendais désormais. Elle était donc en retard… D’une dizaine de secondes, mais en retard quand même. Les gens n’étaient plus capables d’être à l’heure de nos jours. Ils ne comprenaient pas. J’avais déjà un avis négatif sur elle, quoi qu’elle veuille m’expliquer. De plus, le café était mauvais et la connexion Wifi moyenne. J’aurais dû la recevoir dans ma salle de réunion, mais j’avais eu envie de la rabaisser encore plus. Mais ce qui était fait était fait. Je devais attendre.
Soudain une lumière aveuglante inonda la pièce. Je portai immédiatement ma main à mon holster… Mais je n’en portais pas. On m’avait dit que les aides de camps étaient faits pour cela… Mais le mien se contentait de cacher ses yeux d’une main. Il n’avait pas complètement tort d’un autre côté car, lorsque la lumière se dissipa, Mme Carter se tenait en face de moi. Encore de la technologie étrangère… Elle avait rendez-vous avec un chef d’Etat-major au Pentagone, et non seulement elle arrivait en retard mais en plus elle apparaissait directement dans la salle de conférence. C’était une ultime provocation. Au bout de quelques temps, elle « daigna » porter son regard sur moi avant de me tendre une main, que je regardai le plus dédaigneusement possible. Elle me récita son nom, d’un air beaucoup trop insolent. Je ne relevai pas, et mimant de ne rien comprendre elle se servit un café sans m’accorder un seul regard.
Je lançai ensuite un regard sur mon colonel aide de camps qui me regardait perplexe. Profitant que Mme Carter me tournait le dos, je lui fis signe de prendre ma place. Je n’aimais pas les gens qui me suivaient partout comme des chiens, mais c’était quelque chose que j’aimais faire avec mes aides de camps. Immédiatement, il retourna l’insigne sur son brassard indiquant son grade et prit un air sévère. Je fis de même, prenant un air détendu. Elle se rendrait vite compte de sa méprise, nos positions n’ayant rien de relatif avec nos fonctions. Un aide de camps pouvait très bien être assis, utilisant un ordinateur. Cependant, elle ne semblait pas nous accorder plus d’attention. Je dus refaire un geste au colonel pour lui demander de lui adresser la parole. Il s’exécuta de façon très satisfaisante :

-Pour qui vous prenez vous exactement ? Arriver ici en retard, en apparaissant de nulle part au milieu de la pièce, saluer mon aide de camps sans me regarder ? De plus, il n’y a aucun « monsieur » ici, seulement des généraux et des colonels. Ce n’est pas parce que vous avez démissionné que vous n’êtes pas tenue de me saluer correctement.

Il était parfait. Carter se retourna, et je pus observer ses réactions tout à ma guise. Elle se rendrait probablement compte de la supercherie mais aurait elle l’extrême outrecuidance de le faire remarquer ? Jamais personne ne l’avait fait. Peut-être était elle aussi une pionnière en termes de manières de sauvages. Mais cela serait une expérience intéressante. Comment devrais-je alors réagir ? La faire expulser de ce lieu ? Mettre en garde à vue peut-être ? C’était dans mes attributions. Je pourrais ensuite aller l’interroger moi-même faisant tomber les masques ? Elle serait perplexe. Malheureusement elle n’était plus militaire et je devrais trouver un argument défendable. Présomption de terrorisme peut être ? Facile à faire croire et à faire accepter ? Il suffirait que j’aille procéder à l’arrestation moi-même en priant que mon aide de camps sorte une jolie tirade à ce sujet. Je réprimai un petit sourire satisfait.
Revenir en haut Aller en bas
Je suis l'explorateur[rice]
Samantha Carter

A AtlantisCommandante ♦ Admin Tempo
Samantha Carter


Féminin
♣. Age : 37
♣. Nombre d'explorations : 18
♣. A passé la Porte le : 19/12/2011

♣. © Avatar : Me
♣. Célébrité : Amanda Tapping


Ad Astra per aspera Empty
MessageSujet: Re: Ad Astra per aspera   Ad Astra per aspera Icon_minitimeJeu 19 Jan - 20:31

    La blondinette avait fait ce qu’il y avait à faire. Maintenant, elle n’était pas là pour lui faire du charme. Ce serait une erreur de croire qu’elle tromperait son mari. Bien entendu, elle avait pris des dispositions de son côté. Son père est un ancien membre de l’état-major et elle savait très bien comment cela pouvait fonctionner. Entre temps, elle avait eu largement le temps de se renseigner sur cet homme qui ne regarde pas plus loin que son nombril. D’ailleurs, depuis qu’elle est retourné à la vie civile, son caractère relativement franc et direct n’est pas passé inaperçu. Cela promet d’être une discussion relativement ennuyeuse et barbouillée de crachats à la gueule comme pourrait le dire l’expression. Bien que la blondinette ait le dos tourné, elle avait entendu du bruit et en plus, il espérait quoi ? Que je ne l’avais pas entendu. Raté… Ils ne sont pas très discrets pour des militaires. C’est limite pathétique pour un chef d’état-major. Après quoi, elle leur fait de nouveau face avec ma tasse dans les mains. C’est alors qu’une voix résonne et elle fronce simplement un sourcil. Buvant une gorgée du café, je ne semble pas plus sur les nerfs que ça. J’avoue ce café est vraiment dégueulasse mais elle le boit quand même, histoire de dire qu’elle boit quelque chose. Elle risque d’en avoir besoin. Laissant quelques secondes s’écouler, il semblerait que le chef de l’état-major semble me tester bien soit. Posant la tasse sur la table, l’ex-colonel fait face aux deux hommes avant de dire simplement d’une voix neutre et claire.

    « - Article 630-7.9 de la loi martiale régissant sur les différentes armées : Un militaire est tenu de respecter ses supérieurs hiérarchiques à l’aide de l’ensemble des gestes, les tenues et des formules d’usage strictement militaire. Lorsqu’un militaire quitte l’armée, celui-ci n’est plus soumis au règlement s'appliquant à ce régime particulier. Cela me semble particulièrement clair, Monsieur ! »

    Et un point pour Madame Carter O’Neill. C’est clair que cela commence pour le moment. Plus pour lui qu’elle en fait. Il semble oublier qu’il s’adresse à un ancien officier supérieur du Pentagone et l’armée n’a pas de secret pour elle. Par ailleurs, elle est elle-même membre d’un secret. Si on devait comparer le travail de la dame à quelque chose, on la compare souvent à la Dame de Fer. Sam a fait plus que la dame de fer mais dans la mesure où il s’agit d’un programme top-secret, son nom ne serait jamais dans les livres d’histoire. Mais qu’importe, elle a trouvé une alternative à son rêve de devenir astronaute grâce à cet immense programme et elle ne tient pas à laisser un bureaucrate tout foutre en l’air parce qu’il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Finalement, elle croise les bras avant de prendre la parole une seconde fois avec le même ton, c'est-à-dire neutre.

    « - Si je prends en compte les quinze secondes que vous avez pris pour déblatérer ainsi que les miens et le silence qui a plané, cela nous amène exactement à l’heure pile. De plus, j’avais rendez-vous à 15 heures et cinquante minutes. On ne m’a nullement transmis de secondes précises, je peux contacter la personne ayant pris le rendez-vous pour moi si vous le souhaitez. Je ne suis donc pas en retard… En plus, je dois avouer que j’aurais pu vous croire si vous n’aviez pas une horloge au dessus de vous et si je n’avais pas ma montre sur moi ! »

    Elle décroise ses bras et elle lui montre sa montre qui est précise et aligné à l’heure des satellites américains. Autant dire qu’elle ne manque pas de cran, elle se montre calme et détendue contrairement à son interlocuteur qui lui semblait tendu… Mais fini la supercherie. Elle reprend sa tasse qu’elle place devant sa bouche avant de reprendre une gorgée. Laissant ses yeux bleus océans sur les deux hommes, elle sait que c’est un jeu et elle compte bien le faire tomber rapidement. Là, c’est clair qu’il ne va pas être évident de la faire tomber. En même temps, on ne s’attaque au bijou cérébral des Etats-Unis comme ça. Ce n’est pas elle qui le pense mais le pentagone, l’U.S Air Force ainsi que le président qui est au courant de ce programme depuis des années. Une fois que la tasse quitte ses lèvres, elle avale le tout avant de reprendre calmement et d’une manière neutre.

    « - On termine de jouer aux échecs où il faut que je mette fin à la partie ? Qu'essayez-vous de faire au juste ? »

    Sur l’instant, elle regarde celui qui se prend pour l’aide de camp. Elle est loin d’être un novice et elle a encore accès à la base de données de l’armée et c’est de cette manière qu’elle peut se renseigner sur telle ou telle personne. Autant dire que cela a un avantage. Son calme et sa neutralité est des plus déroutantes mais ils n’ont pas à faire à une débutante. Elle a presque tout fait à elle seule dans ce programme : le DHD de la porte, les mises à jour, la découverte des Tok’râ et presque tous les alliés de la Terre, la construction des vaisseaux qui protègent la Terre, les sites Alpha, Icarus et Gamma… Et elle n’a pas encore dit son dernier mot… Maintenant qu’elle ne dépend pas de l’armée, elle se permet certaines choses et que cela plaise ou non, cela ne changera rien du tout.

    « - Je sais très bien qui vous êtes. Vous êtes le Général Adrian Ford, chef de l’état-major et celui qui vous seconde est le Colonel Jonathan Harkness qui n'est d'autre que votre aide de camp. Je dois aller plus loin ? »

Revenir en haut Aller en bas
http://stargate-rpg.max2forum.com/
Je suis l'explorateur[rice]
Adrian Ford

Adrian Ford


♣. Nombre d'explorations : 13
♣. A passé la Porte le : 08/10/2011

♣. © Avatar : ...
♣. Célébrité : Sylvester Stallone


Ad Astra per aspera Empty
MessageSujet: Re: Ad Astra per aspera   Ad Astra per aspera Icon_minitimeVen 20 Jan - 12:42

[Désolé Pearl de griller l’ordre des Réponses, mais je n’ai pas pu résister. JE te réponds ce soir, promis]

Qu’est-ce qu’elle était marrant celle-là. Stupide, mais distrayante. Elle disait tout ce qui lui passait par la tête, à mon avis. Sauf que lorsqu’on est particulièrement bête on n’ouvre pas la bouche. Sûrement, parce qu’elle se croyait intelligente à cause de ses quelques inventions minables. Cependant, je m’en fichais. Rien qu’en signant un petit formulaire je pouvais ordonner son incarcération à Guantanamo. Et bien sûr, qu’elle était tenue de m’appeler comme je voulais. En tant que gradé, non seulement je pouvais me promener avec l’uniforme que je veux et me faire appeler comme je voulais. Quand à démasquer notre supercherie, encore une fois elle devait se croire intelligente, mais il lui suffisait de lire le journal. Il fallait passer à la répression. Elle se croyait beaucoup trop maligne. Le problème c’est qu’elle n’était rien, mais qu’à cet instant on avait besoin de son aide. Tiens pourquoi pas s’attaquer à ses sources de revenus. Elle devait toucher une pension de l’armée et de l’argent de ses divers brevets. Cependant, ces derniers seraient les plus durs à attaquer. Ils devaient être classés secret-défense ? Je ne me souvenais malheureusement pas avoir lu qu’elle avait des enfants… Cela aurait été si simple de le faire virer de leurs collèges respectifs ou les faire arrêter pour possession de drogue… Je décidai de finalement laisser tomber les menaces. Pourquoi juste ne pas faire gentiment ? Je me lançai :

-Très bien laissons tomber les mascarades…Mais n’allez pas plus loin. Et en attendant : vous m’appelez comme je le souhaite, vous taisez si je n’ai pas demandé votre avis. Et si vous continuez dans ce registre mon adjoint, je ne sais plus comment vous l’appelez, vous inculpera pour terrorisme et vous fera transférer à Guantanamo immédiatement. Et faites-moi confiance c’est tout à fait dans ses attributions et encore plus dans les miennes. Et il n’y a pas à dire vous êtes en retard.

Elle ne répondit pas tout de suite. Peut-être avait-elle enfin comprise. C4est ce que j’espérais. Elle n’avait rien d’intelligente, ni de droit, de sévère, juste une franchise trop importante, un ego démesuré et une bêtise incroyable. C’était stupéfiant. Mais elle n’avait pas l’air particulièrement contrainte. Mon aide de camps le comprit, finalement il n’était pas si bête et commença à le remplir. Il s’arrêta finalement et me lança un regard d’intelligence. Je m’en emparai et le posai à côté de moi, en priant pour qu’elle comprenne.

-Alors Mme Carter, qu’avez-vous à me raconter sur ce projet Stargate ? Car je reste persuadé que l’argent du contribuable serait beaucoup mieux employé à les protéger contre les menaces…plus terrestres.

Revenir en haut Aller en bas
Je suis l'explorateur[rice]
Contenu sponsorisé





Ad Astra per aspera Empty
MessageSujet: Re: Ad Astra per aspera   Ad Astra per aspera Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Ad Astra per aspera

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Harsiésis  :: ♣. Sur Terre .♣ :: Washigton D.C-
Sauter vers: